mercredi 25 janvier 2017

PLAIDOYER POUR LE RENFORCEMENT DE LA PRÉSENCE DU MAROC, AU SEIN DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES


  CANDIDATURE DU MAROC A LA PRÉSIDENCE DU FIDA


Le Maroc va bientôt retrouver sa place au sein de l’Union Africaine. Hasard des calendriers, au même moment, Madame ISMAHANE ELOUAFI, généticienne marocaine de renommée mondiale, présente sa candidature à la présidence du Fonds International de Développement Agricole-FIDA- Institution spécialisée des Nations Unies.

J’ai vu, comme vous, défiler sur l’écran cette dernière nouvelle, il y a une semaine et je constate, comme vous, qu’il n’y a pas encore de communiqué ou de déclaration du gouvernement ou des partis politiques marocains pour marquer leur soutien à la candidate du Maroc, Ismahane Elouafi !

Il faut savoir que nous n’avons jamais eu un Marocain ou une Marocaine à la présidence d’une institution mondiale de cette envergure. Ce jour est peut être arrivé et c’est une opportunité exceptionnelle qui se présente, peut-être, une fois tous les dix/quinze ans seulement. C’est une excellente nouvelle pour le Maroc : en quelques mois, notre pays a vu l'écrivaine marocaine, LEÏLA SLIMANI, devenir lauréate du prix Goncourt à Paris, et verra, Inchaallah, la généticienne marocaine de stature mondiale, ISMAHANE ELOUAFI, devenir Présidente d’une institution des Nations Unies. Dans le contexte actuel et au sein du Monde islamique, la femme marocaine illustre parfaitement le particularisme du Maroc dans sa quête de modernité et d’ouverture sur le monde.

Il y a d’autres candidats à ce poste qui seront, naturellement, soutenus par leur pays. Les Etats membres amenés à voter sont au nombre de 176. Notre candidate, Madame ELOUAFI, actuellement Directrice générale du Centre International d’Agriculture Biosaline (CIAB) à Dubaï, a des références de premier ordre et toutes ses chances. Notre classe politique et nos décideurs doivent prendre la mesure de cet évènement.  Une opération de lobbying de grande envergure doit s’organiser, DANS LES MEILLEURS DELAIS, c’est la règle. Notre ministère des Affaires Etrangères, nos diplomates ainsi que le ministère de l’Agriculture,  connaissent parfaitement les enjeux de cette élection et ce qu’il faut faire.  Aucune voix de pays Amis, d’Afrique, du Monde islamique, du Monde arabe et du reste du monde ne doit manquer à notre candidate, et donc au Maroc.

Nos hommes politiques devraient mettre en sourdine, pour un instant, leurs querelles et soutenir d’un même élan cette candidature, contribuant ainsi, à placer le Maroc au rang qui doit être le sien, dans le concert des Nations.

Nous, nous ne votons pas, mais nous pouvons montrer et prouver notre soutien à la Représentante de notre pays pour qu’elle sache que nous la porterons vigoureusement à bout de bras jusqu’à sa désignation à la Présidence du Fonds International de Développement Agricole. Ce dernier a pour objectifs « …le développement agricole et rural dans les pays en développement et en transitionet d’y combattre la faim, la malnutrition et la pauvreté… ». C’est une mission qui est bien cernée dans le programme exposé par notre candidate à Rome et qui convient parfaitement à la vocation traditionnelle de notre pays.

Dorénavant, ce blog http://www.marocitineraires.blogspot.com, devient un support pour la candidate du Maroc, Madame ISMAHANE ELOUAFI. Il reste disponible pour elle, pour toute information ou document qu’elle souhaiterait rendre public.

En tant qu’ancien expert de l’ONU, durant une vingtaine d’années, je reste à sa disposition pour toute information ou conseil utiles.
 

Annexe:
 
Note: Cette élection aura lieu à Rome les 14-15 Février 2017.

Abdelmalek TERKEMANI




L' article qui suit, a été publié pour la première fois en 1997, dans la presse marocaine, Opinion, Libération et Al Bayane. La question de la présence du Maroc au sein des organisations internationales, décrite ici, n'a pas changé fondamentalement.

 LE MAROC DANS LE MONDE


Les réflexions qui suivent sont le fruit d’une vingtaine d’années d’expériences, au niveau international. Le but recherché, ici, sera atteint si une attention prioritaire est accordée à la question de la présence marocaine au sein des organisations internationales. Et au-delà de cette attention, si des actions sont prises pour donner à notre pays, une place au sein de ces organisations, digne de ses ambitions actuelles et de son glorieux passé.

De nos jours, il n’y a pratiquement plus de domaine de l’activité économique et sociale qui ne soit pas traité sous l’angle de la mondialisation, la globalisation ou la régionalisation. Ces nouveaux espaces socio-économiques, longtemps en gestation, ne sont pas nés spontanément, mais la conjugaison de certains ingrédients en a accéléré et amplifié le mouvement : effondrement du communisme, libéralisation des économies et fantastiques progrès des techniques de l’information et de la communication.
  Ce mouvement qui semble maintenant irréversible impose à notre pays et également à nos entreprises d’une certaine taille la recherche de créneaux pour se positionner sur l’échiquier international. Il faut bien comprendre que nous ne sommes pas les seuls à chercher. Autant dire qu’il faut trouver !

 Publication de cet article dans la presse marocaine en 1997
Au stade de la réflexion et de la prospection, nous sommes au même niveau que beaucoup d’autres pays ; chacun inventorie ses potentialités, met en avant ses atouts et échafaude des stratégies…

Pour notre pays qui veut se projeter dans ces nouveaux espaces, une démarche rationnelle, entre autres pistes à explorer en premier lieu, serait de se pencher, avec une grande attention, sur sa présence au niveau des organisations internationales. Il va sans dire que si le Maroc veut s’ouvrir sur le monde, il devra d’abord s’intéresser à l’élément humain marocain dans les organisations mondiales. Le lien est clair et évident.

Il faut savoir, en effet, que la création de nouveaux espaces socio-économiques s’accompagne souvent par le renforcement des organisations régionales ou mondiales déjà existantes ou de l’émergence de nouvelles.

Tout est question de nuances : Même si ces organisations n’ont pas toujours le pouvoir de décision, elles ont souvent les responsabilités d’assistance, de coopération, de normalisation et de réglementation. Elles ont aussi le pouvoir de proposition. Ce n’est pas un pouvoir de décision, mais cela lui ressemble.



ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET NOUVELLES PERSPECTIVES


Les dates anniversaires sont généralement des moments propices pour établir des bilans et tracer des perspectives d’avenir. C’est ce que les pays du monde entier on fait, fin 1995, lors du Cinquantenaire des Nations Unies à New York. Sur le bilan, l’accord a été unanime : Les Nations Unies sont et seront une nécessité pour la concorde entre les peuples. Pour les perspectives d’avenir, la tendance majoritaire a convergé vers la logique suivante : puisqu’il ne peut y avoir de paix sans le développement, c’est alors à ce domaine que l’ONU et ses institutions spécialisées devront consacrer l’essentiel de leurs efforts. "L’initiative spéciale de l’ONU pour l’Afrique" prise en mars 1996, s’inscrit en droite ligne dans cette logique. Ce changement de cap, dans le contexte de nos prospections, nous concerne et nous interpelle.

Quelle stratégie devrons-nous adopter en matière de présence de notre pays au sein de ces organisations dont les attributions sont, précisément, la coopération et l’assistance au développement?

Les organisations internationales, notamment celles des Nations Unies, dont le nombre dépasse la quarantaine, sont d’inégale importance du point de vue du budget ou du personnel ; par exemple, la FAO emploie 2.000 fonctionnaires environ. Elles couvrent pratiquement tous les domaines de l’activité humaine : santé, économie, éducation, travail, télécommunications, environnement etc. Certaines sont suffisamment médiatisées pour être reconnues par la simple évocation de leurs initiales : FAO (agriculture), OMS (santé), UNICEF (enfance), UNESCO (Education), UIT (télécommunications), OIT (travail)…Avec les restructurations qui se profilent et les nouvelles orientations assignées à l’ONU, ces institutions seront, de plus en plus, de puissants vecteurs de coopération et d’assistance technique dans leur domaine respectif. Pour les talents, les compétences et le savoir-faire marocains, elles constituent parfaitement le canal approprié pour que notre pays puisse jouer un rôle majeur tant en Afrique qu’ailleurs dans le monde.



ACTIONS PASSÉES ET ENTRAVES PRÉSENTES 



NATIONS UNIES
C’est un réel motif de fierté, pour nous Marocains, que notre pays soit parmi les premiers à répondre à l’appel de l’ONU pour contribuer aux missions techniques, humanitaires et de paix au Congo en 1960, ensuite en Somalie, en Angola, au Cambodge et en Afrique du Sud ; ainsi qu’aux actions de solidarité humanitaire aux profit de pays victimes de catastrophes naturelles. Toutes ces actions ont marqué la mémoire de notre génération et figureront à l’actif de notre pays dans les annales de l’ONU. En outre, nos contributions dans les commissions et les grands forums mondiaux organisés au Maroc (GATT) et ailleurs ont eu un grand retentissement.

Seulement, ces efforts considérables qui nous honorent, auraient mérité un meilleur prolongement, car malheureusement, ils n’ont pas été relayés par une présence permanente au sein des organisations mondiales qui soit à la hauteur de notre rôle passé et présent.

En effet, il est tout à fait navrant de constater un déficit flagrant, en matière de présence marocaine dans les organisations internationales, notamment celles de l’ONU et des institutions spécialisées.

A titre d’exemple, jamais une de ces institutions n’a été dirigée par un Marocain, alors que des pays de même rang que le nôtre ont eu cet honneur : l’Egypte et le Ghana (ONU), le Sénégal (UNESCO, FAO) la Tunisie (UIT), le Liban (FAO) etc. Jusqu’à ce jour, le plus haut rang occupé par l’un des nôtres, est une troisième, voire quatrième position hiérarchique. Dans bon nombre d’institutions, pourtant stratégiques, notre présence est réduite à zéro ou à un rôle subalterne.

Il faut relever un point important : en matière d’assistance au développement des Pays les moins Avancés (PMA), les institutions spécialisées des Nations Unies sollicitent de plus en plus l’expérience et l’expertise de "pays intermédiaires", car les écarts sont réduits. Dans ce contexte, notre pays devrait être parmi les mieux placés pour la conduite de projets régionaux ou mondiaux des Nations Unies. Mais dans les faits, il n’en est rien.

Il y a même une situation paradoxale : la documentation de ces institutions recèle de nombreuses références à des problèmes déjà résolus au Maroc et auxquels on cherche des solutions dans d’autres régions du monde. Seulement sur le terrain, l’expertise marocaine est rare dans les projets de l’ONU.

Pourtant nos cadres, pétris de qualités, sont unanimement appréciés au niveau international, qu’ils soient à Ouagadougou, Kinshasa, New York, Genève, Jeddah, Abidjan ou ailleurs.

Ici ouvrons une parenthèse. Sur un autre registre mais dans le même ordre d’idée, nous ne sommes pas très présents non plus, dans les hautes instances de fédérations internationales de sport (mondiales, africaines ou arabes) et pourtant nous avons des champions du monde ou olympiques et des recordmen du monde. Si l’Afrique sera représentée par cinq pays à la prochaine Coupe du monde, c’est aussi grâce aux exploits répétés des footballeurs marocains !

En cas de recrutement ou de promotion interne au sein de ces institutions, nos cadres internationaux se trouvent livrés à eux-mêmes. Ils se trouvent confrontés, à compétences et expériences au moins égales, à des concurrents vigoureusement tenus à bout de bras par leur pays. Notre administration, avec ses ministres, ne répond pas, en général.

Sans entrer dans le détail des chiffres, la Tunisie est deux fois plus présente. Comme le Sénégal ou l’Égypte.



LA BUREAUCRATIE MAROCAINE PORTE UNE GRANDE RESPONSABILITÉ DANS CE BILAN



Quand cette bureaucratie ne diffuse même pas (pour quelles raisons ?) l’information reçue des organisations internationales, auprès des cadres marocains intéressés et relative au pourvoi de postes internationaux, que peut-on en attendre. Quant à lui demander d’appuyer d’éventuels candidats nationaux, quand il y en a, dans la rude compétition internationale, c’est comme demander la lune et rêver en couleurs !

Le résultat est consternant : notre pays se trouve marginalisé dans de nombreuses instances à caractère technique, scientifique, économique, social etc. Et cette situation a l’air de n’émouvoir personne…

Le Maroc ne mérite absolument pas un tel traitement ! provoqué par le manque d’intérêt de sa classe politique et de sa propre bureaucratie, de surcroît. Cela peut paraître incroyable, mais c’est la triste réalité. Et c’est totalement injuste pour toutes les compétences marocaines reconnues à l’étranger et capables de porter haut notre pavillon. Malheureusement, ces compétences se trouvent brimées, sacrifiées et usées sans être utilisées.

Naturellement, si nous ne sommes pas présents, le travail se fera sans nous. Dans ces instances, chaque année, chaque mois, chaque jour des mesures sont prises dans des domaines technique, financier, économique, ou social, et si elles ne sont pas obligatoirement contre nous, elles ne sont pas nécessairement dans notre intérêt.

Il y a donc des choses qui doivent être faites et, en termes peu diplomatiques, si nous ne sommes pas là pour les faire, personne ne viendra pour les faire à notre place.     

Cette situation est proprement indigne de notre vocation présente et passée. Elle est inacceptable, d’autant plus que selon ma propre expérience et de celles de beaucoup d’autres encore, elle est le fait de la méconnaissance de la question par certains ministres, de l’indifférence d’autres et même de leur réticence ! et enfin de l’inefficacité de la machinerie bureaucratique. Voilà donc le lourd handicap que nous nous créons pendant que notre pays  cherche à arrimer ses projets au train de la mondialisation.


LES ATOUTS DU MAROC

Le Maroc est le seul pays africain qui peut se prévaloir dans son histoire d’un épanouissement culturel et scientifique sans égal dont les empreintes se rencontrent au Sud jusqu’au golfe de Guinée et au Nord, en Espagne, au Portugal et au sud de la France. Pour notre pays, la coopération et l’assistance au développement sous toutes leurs formes ont commencé, il y a des siècles.
Le brassage des populations et des cultures, "melting pot", dont les Américains sont si fiers, cela existe chez nous, avant même la naissance de l’Amérique. Seulement, dans le monde moderne, ce sont des organisations internationales qui deviennent les vecteurs de ces transferts des connaissances et de ces échanges multilatéraux. Et malheureusement, nous n’y occupons pas une place en rapport avec notre rôle présent et passé. Tout notre capital rayonnement et prestige reste peu exploité dans ce domaine. Cette ressource, car c’en est une, est simplement dilapidée ; un pur gâchis !
C’est une très lourde responsabilité qui dépasse largement une bureaucratie stérile et finalement sans apport positif à tout projet qui vise à rehausser l’image du Maroc dans le monde. La léthargie ne saurait excuser l’indifférence et l’irresponsabilité.

QUE FAIRE ? QUELLE STRATÉGIE ?

Il est tout à fait urgent et nécessaire de nous ressaisir pour remédier à cette situation intolérable. Nous ne pouvons pas nous résigner, ce n’est pas de nos habitudes.
Si le Maroc veut se "connecter" au monde, il sera fatalement en compétition avec d’autres pays ayant les mêmes objectifs pour attirer des investissements, des industries et des touristes ; il est alors tout à fait évident qu’il devra pour la défense de ses intérêts, occuper la place qui lui revient dans les organisations internationales qui gèrent ces flux.
Il faut prendre la mesure d’une situation passablement grave qui nous porte un préjudice considérable ! Si le manque d’intérêt porté à ces questions constitue pour nous un lourd handicap, les pays de même rang que nous ont, eux, mis en place un système d’information et d’incitation pour être présents tout le temps et partout dans les organisations internationales et en tirer le plus grand profil. Forcément, nous n’aurons jamais les mêmes chances, si rien ne doit changer.
Nous devons, ensuite, nous convaincre de l’intérêt à prendre part aux activités permanentes de ces organisations et à faire profiter de nos expériences. Ce faisant, le Maroc bénéficiera à son tour de :

-L’énorme prestige pour notre pays quand l’un de nos nationaux dirige une organisation mondiale ou conduit un projet international.

-La promotion des compétences marocaines dans les domaines les plus variés.

-La promotion de notre savoir-faire et de la production marocaine, dans toutes ses formes.

-La participation active de nos nationaux dans la recherche des solutions aux problèmes de notre temps.

Dans l’intérêt supérieur de notre pays, il nous appartient, riches de ces convictions, d’adopter une politique cohérente dans ce domaine (parmi d’autres) et de mettre en place une stratégie adéquate. Bien avant les gestionnaires, nous aurons besoin de créateurs, de pourvoyeurs en idées et de stratégistes. Et le Maroc en regorge !
Cette stratégie visera des objectifs précis. Elle pourra être conduite par un Organe/Centre de coordination, rattaché à un niveau gouvernemental suffisamment élevé pour avoir le pouvoir de planifier, encourager, coordonner, conduire et gérer efficacement la présence marocaine au sein des organisations internationales.
Pour les activités de cet organe, dont il ne s’agit pas de délimiter le contour ici, il faudra explorer les domaines de réflexion suivants :

. Coordination des services concernés par ces questions dans chaque ministère.
   
. Supervision et suivi des quotas de présence marocaine dans chaque organisation internationale.
   
 . Recueil et large diffusion des documents émanant des institutions internationales.
  
 . Conception et diffusion de bulletins périodiques donnant des informations utiles : postes à pourvoir, postes pourvus, projets conduits par nos nationaux etc.
  
. Préparation de structures d’accueil pour nos cadres internationaux, au terme de leur mission, afin de faire bénéficier notre pays de leurs expériences acquises sous d’autres cieux.

Dans le contexte de la "mondialisation des économies", de la " globalisation des marchés", et de la "régionalisation des espaces",  le Maroc ne sera pas en concurrence avec le Japon, la Finlande ou la Mongolie-Extérieure, mais avec des pays de même rang, à la recherche des mêmes créneaux. Dans celui, prioritaire de la présence au sein des organisations internationales, ces pays ont pris de l’avance et assis des positions solides. Simplement parce que notre classe politique n’attache aucun intérêt à ces questions ou ne les comprend pas.
Pour rattraper ce retard, le Maroc dispose de nombreux atouts majeurs. Seulement pour les transformer en  réelles potentialités, il faut trouver des solutions à des carences tout à fait préjudiciables à ses desseins. Ces solutions existent et nécessitent peu de moyens, mais une prise de conscience et une volonté affirmée. C’est le modique prix à payer pour permettre à notre pays d’accéder à un rang plus conforme à son histoire et à sa vocation dans le concert des nations.
En mettant un terme à ces carences, dans ce domaine comme dans d’autres, en ajoutant nos talents à nos compétences, nous nous donnerons de grandes chances de réussite pour ne pas décevoir le Maroc qui attend, le Maroc qui espère…   

Abdelmalek  Terkemani 
Expert et chercheur




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