samedi 11 février 2017

NATIONS UNIES : LA MAROCAINE ISMAHANE ELOUAFI SERA-T-ELLE LA PROCHAINE PRESIDENTE DU FIDA ?



ISMAHANE ELOUAFI VERS LA PRÉSIDENCE DU FIDA ? 


Mme ISMAHANE ELOUAFI, candidate du Maroc à la présidence du FIDA.

Le Maroc vient de recevoir un accueil historique, à la quasi-unanimité des pays frères d’Afrique, dans l’Union Africaine.  Ses thèses et ses projets de codéveloppement, pour aller de l’avant, sont entièrement partagés par l’ensemble du continent. Ses expériences, entre autres dans le monde bancaire ou des télécommunications donnent déjà d’excellents résultats sur le terrain. Et c’est une illustration vivante et concrète de la coopération Sud-Sud.

C’est dans cet environnement et dans la foulée d’Addis-Abeba que le Maroc présente la candidature d’ISMAHANE ELOUAFI, à la présidence du FIDA, Fonds International de Développement Agricole.

Le vote aura lieu le mardi 14 février à Rome, par le Conseil des gouverneurs de cette organisation spécialisée des Nations Unies.

Mme ELOUAFI, généticienne de renommée mondiale aura 7 concurrents : Un Italien, un Dominicain, un Togolais, un Mexicain, un Turc, un Indonésien et un Suisse.

Mme ELOUAFI est la candidate du Maroc et a les faveurs  de l’Afrique, du monde arabe et du monde islamique. Elle a aussi le soutien du monde scientifique dans le domaine de l'agriculture et de l'alimentation.

Elle est actuellement Directrice générale du Centre International d’Agriculture Biosaline, à Dubaï. Ce Centre est pleinement et directement impliqué dans la recherche de solutions alternatives aux problèmes alimentaires rencontrés par la grande majorité des pays à travers le monde.
Dans sa profession de foi, exposée à Rome, Mme Elouafi a donné les grandes lignes de son programme visant à faire du FIDA "le tremplin pour les transformations rurales qui mènent à une vie en milieu rural en plein essor, à une croissance inclusive et à une prospérité partagée".
A ce propos, elle a souligné qu’elle œuvrera en vue de permettre à l'organisme onusien de devenir "un catalyseur qui influe considérablement la vie des populations rurales, fonctionnant comme le moteur orchestrant la transformation rurale".
Le Fonds, a-t-elle ajouté, agira comme un facilitateur en soutenant l'émergence de zones rurales dynamiques et développées que "les jeunes n’auront pas besoin de quitter et où les opportunités professionnelles se développent et se multiplient".
Pour atteindre ce "changement transformateur", la scientifique marocaine a mis l’accent sur trois principaux piliers : politique et promotion, finance et programmes à base scientifique.
Au sujet du premier pilier, Mme Elouafi a estimé qu’il est urgent d’engager tous les acteurs mondiaux du commerce, de l’industrie et du gouvernement pour soutenir et faire progresser la transformation rurale en tant que composante essentielle durable dans toutes ses dimensions.
Le FIDA, avec ses partenaires, devra renforcer le soutien pour les femmes et les filles rurales, leur offrant une autonomie au sein de leurs communautés, a-t-elle dit, observant que le Fonds continuera à jouer un rôle important dans l’élaboration des politiques mondiales qui met l’accent sur "un développement rural pro-pauvres, pro-petits exploitants et inclusif".
Évoquant le deuxième pilier à savoir la Finance, elle a relevé que même lorsqu’on combine les envois de fonds publics et privés, "l’investissement total dans le développement rural est maigre". Cependant, a-t-elle noté, pour atteindre les objectifs ambitieux de développement durable des Nations unies, les niveaux d’investissement dans les zones rurales devront augmenter de manière significative.
Afin d’accroitre substantiellement son portefeuille et par conséquent son programme de prêts et dons en vue d’honorer sa mission et contribuer à l’Agenda 2030 de développement durable, le Fonds doit, selon Mme Elouafi, approfondir ses relations avec le secteur privé.
Concernant le dernier pilier, elle a souligné que le FIDA devrait tirer profit de sa capacité d’analyse et de fonctionner comme une organisation rationnelle qui donne la priorité à ses programmes et ses investissements sur une base scientifique.
Elle a d’autre part constaté que malgré l’impressionnante réduction de la pauvreté et la sous-alimentation dans le monde, en ligne avec le Projet millénaire des Nations unies et les Objectifs du Millénaire pour le développement, les progrès ont été inégaux et la pauvreté est encore évidente dans le monde en développement. Les individus et les communautés "laissés derrière" sont pour la plupart dans les zones rurales et, en particulier, dans les environnements marginaux ruraux, a-t-elle fait remarquer.
Après avoir rappelé que les données montrent que 70 % des 1,2 milliard de personnes vivant dans la pauvreté absolue se trouvent en milieu rural, Mme Elouafi a estimé que "pour avoir un avenir pacifique et prospère pour tous, il est évident que nous devrions sérieusement lutter contre la pauvreté et les inégalités dans les zones rurales à travers un véritable programme de transformation rurale".
 
Mme Elouafi a fait ses études à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat avant d’obtenir un doctorat en génétique à l’Université de Cordoue, en Espagne. Elle a occupé divers postes à l'international et cumulé des années d’expérience dans le domaine de la recherche agricole.
Elle figure au top 20 des femmes les plus influentes du monde islamique dans le domaine des sciences, d’après un classement réalisé par la revue scientifique Muslim-Science.com.
Directrice générale du Centre international d’agriculture Biosaline (CIAB) à Dubaï, Mme Elouafi, polyglotte, a obtenu plusieurs distinctions nationales et internationales et a été élue récemment personnalité féminine arabe de l’année 2016 dans la catégorie des sciences.

 Ajouté le lundi 13 février:

L'ÉLECTION DE LA NOUVELLE PRÉSIDENTE DU FIDA QUE NOUS MAROCAINS DÉSIRONS DE TOUTES NOS FORCES AURA LIEU DEMAIN MARDI 14 FÉVRIER, À ROME. J'OSE ESPÉRER UN ULTIME SURSAUT PATRIOTIQUE DE NOS MÉDIAS ET DE NOTRE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, AVEC LES REPRÉSENTATIONS DU MAROC A TRAVERS LE MONDE: PAS UNE VOIX DE PAYS AMIS AFRICAINS, ARABES, MUSULMANS ET DANS LES AUTRES PARTIES DU MONDE, NE DOIT MANQUER A LA CANDIDATE DU MAROC. FAUT-IL RAPPELER, ICI, QUE NOTRE PAYS N'A JAMAIS EU L'HONNEUR DE PRÉSIDER UNE ORGANISATION SPÉCIALISÉE DES NATIONS UNIES? AVEC MME ISMAHANE ELOUAFI, NOS CHANCES SONT CONSIDÉRABLES. ELLE A POUR ELLE SA GRANDE EXPÉRIENCE DANS LE DOMAINE CONCERNE, LES COMPÉTENCES NÉCESSAIRES, LE TALENT DES CHERCHEURS ET SA GRANDE MOTIVATION POUR PARVENIR A UNE PLUS GRANDE EFFICACITÉ DU FIDA. ELLE A AUSSI POUR ELLE LA JEUNESSE POUR FAIRE CIRCULER UN SOUFFLE NOUVEAU ET RELEVER LES DÉFIS D'AUJOURD'HUI DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ, LA MALNUTRITION ET LES INÉGALITÉS DANS LES ZONES RURALES.



Ajouté le mardi 14 février :

L’ÉLECTION DE LA PRÉSIDENTE (PRÉSIDENT) DU FONDS INTERNATIONAL  DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE A LIEU AUJOURD’HUI, À  ROME. Il Y A 8 CONCURRENTS, PARMI LESQUELS Mme ISMAHANE ELOUAFI CANDIDATE DU MAROC. SELON LE MODE D’ÉLECTION RETENU PAR LES NATIONS UNIES POUR LA PRÉSIDENCE D’UNE ORGANISATION SPÉCIALISÉE, IL SE POURRAIT QUE PLUSIEURS TOURS DE SCRUTIN SOIENT NÉCESSAIRES POUR LE CHOIX FINAL DE LA PROCHAINE PRÉSIDENTE DU FIDA.

Ajouté le samedi 18 février




MERCI BEAUCOUP POUR VOS ENCOURAGEMENTS ADRESSÉS A NOTRE CANDIDATE, Mme ELOUAFI. LE RÉSULTAT N’EST MALHEUREUSEMENT PAS FAVORABLE. Mme ELOUAFI A TOUT L’AVENIR DEVANT ELLE, POUR REPRÉSENTER NOTRE PAYS AU SEIN DE HAUTES INSTANCES INTERNATIONALES. IL NOUS RESTE, MALGRÉ TOUT, UNE GRANDE COLÈRE ET UNE IMMENSE FRUSTRATION, CAR ON EST PAS SÛR QUE TOUT A ÉTÉ FAIT POUR LE SOUTIEN DE CETTE CANDIDATURE.



Abdelmalek  Terkemani 
Expert et chercheur





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