Le patrimoine scientifique effacé dans les musées de Rabat
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Cette même exposition a commencé le 4 mars au Musée Mohammed VI de Rabat et se prolongera jusqu’au 1 septembre 2015. Les objets présentés font partie des belles réalisations de cette époque, dans les domaines de l’architecture, du textile, de la céramique ou de la calligraphie.
Mais où se trouve donc notre riche patrimoine scientifique de cette époque, dans cette exposition ? Qu’a-t-on fait de nos savants qui étaient alors la référence, dans de nombreuses disciplines scientifiques, notamment dans l’astronomie ? Pourquoi voudrait-on présenter le Maroc, en permanence et quelle que soit l’occasion, comme un pays qui n’a jamais rien à offrir, dans les domaines scientifiques ?
Présentation de l'Astrolabe d'Abû Bakr Ibn Yûsuf au centre culturel AGM. Marrakech |
J'avais fait publier, par le passé, dans la presse marocaine (l'Opinion) plusieurs articles sur l'astrolabe d'Abû Bakr Ibn Yûsuf, astronome de Marrakech et donné plusieurs conférences sur l'astronomie arabe. Quelle ne fût ma détresse de redécouvrir cet astrolabe, que j'ai admiré il y a 50 ans au Musée Paul-Dupuy de Toulouse, à l'exposition" Le Maroc médiéval..." mais cette fois-ci sans le nom de son fabricant qui est pourtant un savant marocain! Cet astrolabe, fabriqué à Marrakech en 613 H/1216-1217, est l'un des plus admirés dans le monde. Sa photo fait la page de couverture de nombreux ouvrages sur l'astronomie. Il voyage, de musée en musée, dans les lieux les plus prestigieux de la Culture avec le nom de son fabricant Abû Bakr Ibn Yûsuf , sauf à Rabat au Maroc où il est exposé de manière anonyme, sans le nom de notre savant marocain Abû Bakr Ibn Yûsuf.
« Le Maroc médiéval : un empire de
l’Afrique à l’Espagne »
Mais que sont devenus nos savants
marocains de cette époque ?
« Le Maroc médiéval » a d’abord
séjourné au musée du Louvre à Paris du 17 octobre 2014 au 19 janvier 2015 avant
de s’installer au musée Mohammed VI à Rabat du 5 mars au 1 septembre 2015. Ce
passage dans deux musées différents est tout à fait révélateur du savoir-faire
de deux organisations qui n’obéissent pas toujours aux mêmes critères.
Naturellement, il faut être indulgent et tenir compte de
l’existence durant plus de deux siècles d’un musée avec seulement quelques mois
pour l’autre.
L’association de ces
deux musées pour organiser la même exposition devait, à l’origine, faciliter le
transfert des expériences d’un musée à l’autre. Mais Il n’était pas élégant que le responsable des musées au Maroc se
lançât dans des comparaisons « incongrues », après une semaine de
l’exposition de Rabat, en déclarant dans une interview à un journal marocain
que les visiteurs apprécient mieux cette exposition dans le musée de Rabat que
dans le Louvre !!!
Mais pourquoi donc souriez-vous?
Voilà pourquoi, certaines fois, il vaut
mieux se taire. Ce responsable aurait mieux fait de nous expliquer pourquoi
l’exposition de Paris présentait 300 objets au public parisien alors que celle
de Rabat ne montre que 220 objets au public marocain qui est plus concerné.
Pour l’exposition à Paris, programmée de longue date, le
musée du Louvre a commencé à annoncer cet évènement deux mois avant son
ouverture et son site donnait toutes les informations utiles avec le programme
détaillé de chaque jour, des conférences et des ateliers sur les sujets les
plus divers touchant à la période médiévale concernée. La mise en vente, par
internet, du catalogue édité par le Louvre, a commencé bien avant le début de
l’exposition. Rien de cela pour le musée de Rabat ; le public marocain
apprend l’existence de cette exposition le jour de son inauguration ! Le
site officiel du musée de Rabat se contente de quelques citations d’ordre
général et ne disait rien sur l’exposition qui devait s’ouvrir le lendemain. Le
moindre évènement, artistique ou sportif, qui se déroulerait dans un quartier
d’une petite ville marocaine aurait été annoncé longtemps à l’avance. Et
d’abord, par respect pour le public.
Après l’inauguration, le site officiel du musée de Rabat ne
donne même pas les horaires d’ouverture ou le prix des billets (40 DH). Bien
excessif pour un évènement censé présenter la très riche Histoire médiévale du
Maroc à un large public marocain. La gratuité, au moins durant l’exposition,
aurait été une bonne option. A Londres
où le public a pourtant plus de moyens, l’entrée dans les musées, dont le
prestigieux British Museum, est gratuite.
Finalement, c’est bien le journal l’Opinion qui a été le
premier et le seul à avoir annoncé ces expositions au mois de septembre 2014,
dans des articles sur Abû Bakr Ibn Yûsuf, savant astronome marocain, appartenant,
précisément, à cette période médiévale.
Le patrimoine scientifique marocain occulté
Astrolabe d'Abû Bakr Ibn Yûsuf exposé à Rabat sans le nom du savant marocain |
Malheureusement, il
n’y a pas que ces quelques bévues dues à un manque flagrant de
professionnalisme. Il y a surtout un pan entier du patrimoine scientifique du
Maroc médiéval qui est passé sous silence.
Le titre même de
l’exposition « Le Maroc médiéval : un empire de l’Afrique à
l’Espagne » suggère et confirme qu’à cette époque, l’Espagne musulmane,
Al-Andalous était une partie intégrante du Maroc et les Hommes de science de
cet espace étaient naturellement marocains. Ces générations de savants, géographes, mathématiciens, physiciens, astronomes, médecins, architectes, agronomes et chimistes se déplaçaient entre Marrakech et Fès d’une part, Grenade et Cordoue d’autre part, en portant les mêmes valeurs scientifiques. Actuellement, les instances scientifiques internationales considèrent que ces savants ont été pour beaucoup des précurseurs dans leur domaine scientifique respectif et, par leurs travaux, ont consolidé le socle de base pour les sciences modernes. A titre d’exemple et en hommage aux savants astronomes musulmans de cette époque, leur nom a été donné à des cratères de la Lune !
Les travaux de ces savants ont été et sont toujours l’objet
de recherches approfondies dans des universités européennes et américaines. Nous
avons bien au Maroc des hôpitaux Ibn
Rochd (Averroès), des cliniques Ibn Zohr, des lycées /collèges Al Banna, des Universités Ibn Tofaïl ou Cadi
Ayyad, des quartiers et des rues Ibn Battouta ou Al-Idrissi. Alors à quoi peut bien servir l’exposition
« Le Maroc médiéval » si elle ne parle pas aussi de l’apport de ces
savants marocains de l’époque médiévale ?
Le public marocain qui fréquente à longueur d’année ces hôpitaux,
ces universités, ces lycées, ces cliniques, ces boulevards et ces rues qui
portent le nom de ces savants, apprend brutalement, que « le Maroc
médiéval » les ignore totalement ! Il ne s’y retrouve plus et il
répond... "absent"! C’est cette manière de faire qui est l'une des causes de la désertification des musées
au Maroc.
L’exposition de Rabat, à la différence du Louvre, aurait dû
ajouter une note scientifique pour rehausser le prestige de nos savants
marocains de cette époque. C’est l’occasion rêvée pour les présenter au public
marocain. C’est aussi une exigence de la vérité historique. A l’extrême limite, une simple présentation de la liste suivante de ces
savants du Maroc médiéval et de leurs travaux principaux, aurait
déjà comblé une partie du néant:
Abû al-Qassim Zahraoui (940-1011): Chirurgien. ‘’La méthode en médecine’’
Al-Bakri (1014-1094) : Géographe, historien. ‘’Livre
des routes et des royaumes’’
Al-Bitruji ( ? – 1204) : Astronome, philosophe.
‘’Théorie des orbites planétaires’’
Ibn al-Awwam (12ème siècle) : Agronome. ‘’ Livre de
l’agronomie’’
Ibn al Banna (1185 - ?) : Mathématicien,
linguiste. ‘’Sommaires des opérations arithmétiques’’
Al-Idrissi (1100-1165) : Géographe, botaniste. ‘’
Livre de Roger’’
Al-Zarqali (1029 – 1087) : Physicien, astronome. ‘’Tables
Tolédanes’’
Ibn Aflah (721 – 815) : Astronome, mathématicien.
Appareil de mesure ‘’ Torquetum’’
Ibn al-Baytar (1197-1248) : Botaniste, pharmacologue.
‘’Recueil des remèdes et aliments
simples’’
Ibn Bajja (1085 – 1138) : Philosophe, astronome.
‘’Traités des mélodies’’
Ibn Battouta (1304-1369) : Géographe.
‘’Voyages. De la Mecque aux steppes russes’’
Ibn al-Fattouh al-Khamayri (13ème siècle) : Astronome. Œuvres
exposées en Europe et aux Etats- Unis
Abû Bakr Ibn Yûsuf (12ème-13ème siècle) :
Astronome et astrolabiste leader du style ’’maghribi’’
Ibn Firnas (810-887) : Chimiste, précurseur de
l’aéronautique. ‘’Conception d’un planétarium’’
Ibn Hazm (974-1064) : Historien, philosophe. ‘’Classement
des sciences’’
Ibn Rochd (Averroès. 1126-1198) : Médecin, philosophe.
’’Commentaires sur Aristote’’
Ibn
Tofaïl (1100-1185) : Médecin,
philosophe. ’’Examens et Recherches ‘’
Ibn Zohr
(1092-1162) : Médecin. ‘’ Livre de la simplification
concernant
la thérapeutique et la diététique’’
Il n’est donné dans
cette liste que les savants de l’espace du Maroc médiéval. Ajoutés à ceux des
autres espaces géographiques, Moyen-Orient et Asie, ils ont été les artisans de
l’Age d’or de la civilisation musulmane et arabe. Et c’est ce trésor civilisationnel,
ce bouillon de culture unique dans notre histoire qui ne trouve pas sa place
dans l’Exposition ‘’Le Maroc médiéval : Un empire de l’Afrique à
l’Espagne’’.
Timbre espagnol. Zarqali et son astrolabe |
Pendant que les responsables de notre patrimoine scientifique
traitent cette histoire des sciences marocaines avec une belle indifférence teintée d'ignorance,
l’Espagne, elle, est fière des savants d’al-Andalous, c’est à dire l’Espagne
musulmane qui faisait partie du Maroc médiéval. L’Espagne déploie des efforts
continus pour faire connaître les savants arabes de cette époque médiévale et
pour la vulgarisation des travaux scientifiques qu’ils ont réalisés. On le voit
régulièrement dans la sortie de timbres à l’effigie de ces savants, à
l’occasion de certaines commémorations ou de certains congrès.
Un autre exemple de l’intérêt accordé par ce pays à cette
époque médiévale est donné par la réalisation à Grenade d’un ‘’Parqué de las
Ciencias’’, parc des sciences. Cet ensemble abrite, entre autres, un espace ‘’El
pabellon d’Al-Andalous ‘’, le pavillon d’Al-Andalous. Ce lieu est entièrement
dédié à l’histoire des arts et des sciences arabes de l’époque médiévale qui
nous concerne. De nombreux livres scientifiques, de la liste ci-dessus, y sont
exposés. Des ateliers bien équipés sont là pour expliquer le fonctionnement des
astrolabes, pour repérer certaines constellations du ciel découvertes et nommées
par les Arabes. De même, des modèles réduits ont été construits pour expliquer
les mécanismes de l’irrigation introduits par les Arabes en Espagne (encore en
fonction de nos jours près de Valence), ainsi que le fonctionnement, très
sophistiqué à l’époque, des fontaines du Palais de l’Alhambra, قصر الحمراء de Grenade.
Anonymes !
Toutes ces installations et ces expériences sont d’un coût dérisoire à l’échelle d’un pays si l’on veut faire connaître son patrimoine scientifique et la seule question qui vaille pour nous au Maroc est la suivante : Y-a-t-il vraiment la volonté de promouvoir l’histoire des sciences marocaines ?
On est en droit d’en douter, quand on se trouve devant la
vitrine « scientifique » de l’exposition de Rabat, qui contient trois
astrolabes. Il y a un astrolabe quadrant unique en son genre, couvert de peau
de gazelle, dit-on, qui vient du musée de Batha de Fès et dont on ignore le nom
du fabricant. Mais les deux autres astrolabes planisphériques sont fabriqués
par des astronomes/astrolabistes célèbres dans le monde de l’astronomie
arabe : le premier (démonté) est fabriqué par Abû Bakr Ibn Yûsuf, un
astronome de Marrakech, leader dans le style ’’maghribi’’ et le deuxième est
fabriqué par Abû al-Fattouh Al-Khamayri (Marrakech et Séville). Ces deux
astrolabes ont été fabriqués le premier en 613 H / 1216-1217 et le deuxième en
614H / 1217-1218. Le problème est que le nom de ces savants est VOLONTAIREMENT
omis sur les écriteaux de présentation dans la vitrine. Le plus curieux est que
ces noms figuraient bien au musée du Louvre et également au musée Paul-Dupuy de
Toulouse, lieu d’exposition habituel de l’astrolabe d’Abû Bakr. Ces deux
savants sont également cités avec leur astrolabe dans le Catalogue édité par le
Louvre. De plus, le nom de ces savants
est gravé, en langue arabe, au dos de
leur astrolabe…
Mais rien n’y fait ! Le nom de ces savants marocains
n’existera pas dans cette exposition !
Comme celui des autres savants, cités plus avant.
Astrolabe d’Abû Bakr Ibn Yûsuf du musée archéologique de
Rabat
A moins de cent mètres de l’exposition ‘’Le Maroc médiéval’’,
il y a un autre musée dont, malheureusement, personne ne parle jamais. Ce musée
archéologique, qui présente de très
belles pièces de l’art préislamique, a la particularité d’abriter un astrolabe
d’Abû Bakr Ibn Yûsuf. Comme dans l’exposition voisine, cette pièce d’une valeur
inestimable est exposée comme un vulgaire objet de l’artisanat, sans indication
du nom de son fabricant, l’astronome marocain Abû Bakr Ibn Yûsuf, ni de sa date
de fabrication. Quelle belle constance dans l’ignorance de nos savants !!
De plus, l’astrolabe du musée archéologique a été répertorié
sous le numéro d’inventaire, ≠2709, dans le ‘’Catalogue des Instruments
médiévaux de Frankfort’’, comme œuvre de Abû Bakr Ibn Yûsuf. Une indication
précise seulement qu’une modification a été apportée à l’araignée de cet
astrolabe par Abû Al Qassim Ibn Ridwan en 776 H / 1374-1375, sans altérer
son authenticité.
Faut-il absolument
aller à l’étranger pour découvrir que nos savants marocains ont bien existé et
sont bien considérés dans le monde des sciences?
On est là face à un problème curieux et rarissime dans
l’histoire des sciences, jamais vu dans aucun pays : Les historiens et les
experts les plus éminents de l’astronomie arabe affirment dans leurs ouvrages
et leurs études que l’astrolabe du musée archéologique de Rabat (initialement
au musée des Oudayas) est bien l’œuvre d’Abû Bakr Ibn Yûsuf, astronome marocain ;
en réponse, le responsable des musées au Maroc occulte carrément le nom de ce
savant dans deux musées et tant pis si le Maroc n’a pas de savant astronome
dans son Histoire. Un jour, peut-être, cette personne pourra expliquer au
public marocain, comment un astrolabe de grande valeur historique et
scientifique porte le nom de son fabricant,
un savant marocain, quand il est exposé en Europe, et se retrouve sans
le nom de ce fabricant quand il est exposé au Maroc !
Normalement, quand il y a un litige dans l’attribution d’une
œuvre, c’est le pays qui porte aux nues son savant contre vents et marées. Dans
le cas présent, il n’y a même pas de litige, les spécialistes mondiaux sont
pour Abû Bakr Ibn Yûsuf, alors que ce savant est ignoré par les siens. Et il n’y
a pas d’explication. C’est dégradant pour le MAROC et c’est inacceptable!
Merci INTERNET !
Abû Bakr Ibn Yûsuf, astronome marocain de Marrakech a
fabriqué au début du 13ème siècle des astrolabes présentés dans des
musées à Rabat, Strasbourg, Toulouse, Madrid et Londres.
Abû al-Fattouh al-Khamayri, astronome andalou-marocain a
construit à la même époque des astrolabes exposés à Fès, Rome, Istanbul,
Berlin, Oxford, Chicago et Le Caire.
Ces deux savants, ainsi que tous les autres Hommes de science
marocains de l’époque médiévale, sont
ignorés dans le « Maroc médiéval ». Il n’y a donc rien à attendre de
ces expositions itinérantes, quant à la promotion de notre patrimoine
scientifique.
En attendant, internet constitue une mine inépuisable
d’informations sur tous ces savants du ‘’Maroc médiéval’’, cités plus haut, sur
leurs œuvres et l’influence qu’ils ont eue, à leur époque, en Occident. Par
exemple, il suffit d’afficher abu bakr ibn yusuf sur un moteur de
recherche pour avoir accès à tout ce que l’on connait à ce jour sur ce savant
de Marrakech. On verra d’ailleurs la photo de l’astrolabe actuellement exposé
au ‘’Maroc médiéval’’, de manière anonyme, et qui fait la couverture d’ouvrages
étrangers sur l’astronomie arabe. On pourra découvrir, par exemple, comment les
archives de l’Université de Strasbourg traitent, avec le plus grand respect,
notre savant astronome Abû Bakr Ibn Yûsuf. Le musée de l’Observatoire de
Strasbourg abrite, en effet, un astrolabe fabriqué par ce savant. On pourra
également lire le livre ‘’Description d’un astrolabe construit à Maroc
par Abû Bakr Ibn Yûsuf’’ de Pierre-Frédéric Sarrus (1852). Ce
dernier, professeur de mathématiques et ancien doyen de la Faculté des sciences
de Strasbourg, avait consacré 20 ans de sa vie à l’étude de cet
astrolabe !!
Malheureusement, ce ne sont pas ces expositions qui nous
feront revivre notre belle histoire scientifique passée, celle qui nous portait
bien haut dans le concert des nations. Ce ne sont pas elles qui vont donner
la motivation et l’inspiration à nos étudiants et à nos chercheurs pour explorer
encore notre Age d’or des sciences marocaines. Le responsable de ces musées au
Maroc, après les graves problèmes rencontrés avec les artistes et les peintres
marocains contemporains, occulte carrément, dans ces musées les savants du
‘’Maroc médiéval’’, qui ont été les phares de la civilisation marocaine à
l’époque médiévale.
Les Marocains sont résolument fiers qu’un nouveau musée
vienne enrichir et promouvoir l’Art, la Culture et l’Histoire du Maroc. Il est
dommage qu’il y ait cette constance dans
l’oubli et l’ignorance des Hommes de science marocains. De ce fait, nos
étudiants, nos passionnés de l’Histoire des sciences marocaines, nos chercheurs
et le grand public, pour approfondir leur recherche sur nos savants marocains, sont
tributaires de l’étranger où ils découvrent avec quels soins, quelle
considération et quel respect nos savants de l’époque médiévale, sont traités et appréciés.
Nota: Cet article est également publié par un blog ami: www.astrokech.blogspot.com
Nota: Cet article est également publié par un blog ami: www.astrokech.blogspot.com
Abdelmalek TERKEMANI
Chercheur et expert international
Merci pour cet éclairage nouveau sur l'Histoire du Maroc
RépondreSupprimerOui, merci. C'est certain, le Maroc rentre dans une époque nouvelle, le monde nouveau le veut. Après, il faut comprendre que les institutions censées veiller sur l'épanouissement de la culture et sur une fidèle description du passé... enfin, ces institutions sont temporelles donc sujettes à des impératifs très terre à terre qui nous échappent....Je remarque surtout que les trésors de l'histoire du Maroc - scientifiques notamment : qui aurait pu l'imaginer ? (bercés par nos certitudes, nous autres européens...) débordent largement les clichés qui nous sont vendus par les agences de tourisme....tant mieux continuez donc ainsi !
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